La Commission européenne a publié le 20 septembre 2017 sa proposition de réforme du cadre des trois autorités européennes de supervision (AES) : l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF/ESMA), l’Autorité bancaire européenne (ABE/EBA) et l’Autorité européenne du secteur de l’assurance et des pensions professionnelles (AEAPP/EIOPA).
L’AEMF se voit ainsi confier de nouveaux pouvoirs en matière de supervision directe dans des domaines d’importance stratégique ou dont la dimension transfrontalière est significative tout en voyant ses modalités de gouvernance et de financement renforcées. La Commission prend également acte des nouveaux défis que représentent les technologies financières et la finance durable en les intégrant dans les mandats des autorités. Les AES se voient par ailleurs confier un rôle accru dans la surveillance des entités de pays tiers actives au sein de l’UE.
Si l’AMAFI soutient les orientations générales de la proposition de la Commission, particulièrement en ce qui concerne l’évaluation et le suivi des accords d’équivalence avec les pays-tiers, elle estime néanmoins que certains aspects doivent encore être approfondis. Elle a ainsi notamment souligné ses préoccupations (AMAFI / 17-77) en ce qui concerne :