L’AMAFI publie son baromètre 2016 de la fiscalité de l’épargne. Quatre enseignements à retenir : les français ne consacrent que 22, 75% de leurs placements aux actions, la fiscalité de l’épargne est très complexe en France, elle génère d’importants écarts de compétitivité entre entreprises françaises, allemandes et britanniques et enfin, la politique d’alignement de la taxation des revenus du capital sur celle des revenus du travail a creusé l’écart avec les autres pays européens.
Résultats : la France taxe ses résidents investissant dans l’économie nationale beaucoup plus lourdement que ses voisins, un lourd handicap pour le financement de nos entreprises, pour servir un revenu net de 100 à l’apporteur de fonds propres (actionnaire) l’entreprise française doit produire un résultat brut de 230 contre 195 (15% de moins) pour l’entreprise allemande et 185 (20% de moins) pour l’entreprise britannique.